09/07/2014

Une devise convertible pour 2020

Le Yuan deviendra pleinement convertible puisqu'il sera une des monnaies les plus importantes du monde vers 2020, suivant certains experts. Les bourses majeures de Chine s'ouvriront aussi aux investisseurs étrangers et les gestionnaires de fonds chinois vont générer un impact sur les marchés autour du monde. Stuart Leckie patron de Stirling Finance à Hong-Kong titulaire d'une expérience de 30 années dans les fonds de pensions et les investissements de la région dit que la prochaine décade sera déterminante alors que la chine nouent des liens de plus en plus étroits avec le système financier mondiale." Nous nous attendant avoir le Yuan convertible dans le laps de la décade à venir certainement plus qu'il ne l'est maintenant." Le Yuan dont le taux de change est réglé contre un panier de monnaies est, couramment une devise internationale limitée. Il n'est pas utilisé à une échelle significative pour les transactions commerciales internationales entre la Chine et le reste du monde. La Banque Populaire de Chine, quoi qu'il en soit, a augmenter, début décembre, le nombres de compagnies qualifiés à négocier le Yuan à l'extérieur de 365 à 67.359. A l'intérieur de la Chine, il n'est possible à aucune personne physique de convertir plus de 50.000$ de Yuans par an. Le manque de convertibilité pose un tel problème à la Chine, qu'elle se retrouve avec 2.600 milliard $ en devises étrangères dont une portion significative en dollars. Wu Changqi, professeur de gestion stratégique à l'école Guanghua de l'Université de Pékin, affirme que la convertibilité est inévitable." Je pense que nous assistons en ce moment à une phase transitoire avant l'évènement et qu'en 2020, la monnaie sera entièrement convertible" dit-il. Personne ne sait si cela  amènera une revalorisation du Yuan. En juin, cette année, la Banque Populaire de Chine a supprimé l'alignement de la devise sur le dollar (qu'on avait rétabli pendant la crise de 2008) et pris 2,5 % sur le billet vert cette année. David Goodman, directeur du centre d'études sur la Chine de l'Université de Sydney, pense qu'une valorisation soudaine du Yuan n'aura pas l'effet positif que beaucoup espèrent,en particulier, aux Etats-Unis." On a eu un groupe de parlementaires américains qui voudrait voir le Yuan s'apprécier de 40% ( afin de rendre les produits manufacturés américains plus compétitifs sur le marché intérieur). Moi, je vous dis ce qu'il se produira. L'économie chinoise deviendra la plus puissante du monde et le dollar américain périclitera. L'effet sera aussi important en Europe, puisqu'elle détient la plupart de ses réserves en dollars." L'autre grosse question financière qui attend la Chine dans les 10 années à venir, c'est de savoir si les deux grandes bourses de Shanghai et de Shenzhen seront entièrement ouverts aux investisseurs étrangers. Ils sont sujets à des contrôles sévères mais, la bourse de Shanghai, qui célèbre, cette année, le vingtième anniversaire de sa réouverture en 1990, commence à permettre, depuis 2011,  aux investisseurs étrangers d'en négocier les titres. Si les échanges se retrouvaient entièrement libres, il resterait  les risques de l'argent errant et des bulles financières. On pense que les marchés chinois vont devenir de plus en plus sophistiqués et que le capital spéculatif, les différents types d'investissements y trouveront des places, qui existent en Chine et qu'ils ne connaissent pas actuellement. Dans 10 ans, les institutions financières chinoises seront bien connues du public international et la Banque Commerciale et industrielle de Chine voisinera avec CityBank.

La Chine aujourd'hui

16/03/2013

Une géopolitique du secret

Qu’est-ce  qui intéresse les compagnies de télécommunication en transmettant avec une telle prolixité les détails de choix du nouveau Pape ? A quoi servent les millions de dollars dépensés dans les transmissions sans interruption jusqu'à l'arrivée de la fumée blanche ? De quel côté sont  ces intérêts ?  le Vatican a-t-il des intérêts  dans ces transmissions ? 

Adital(*) Après les premières heures de l’élection du Cardinal Bergoglio de Buenos Aires, après les premiers émois d'avoir un Pape d'Amérique latine, à l’ expression aimable et cordiale, la vie actuelle nous invite à réfléchir.  Malgré sa valeur, les médias ont également le pouvoir d'amortir les esprits, d’empêcher les questions critiques et les  gens de penser. Au cours de deux derniers jours qui ont précédé l'élection papale, beaucoup Brésiliens, au Brésil  et dans le monde ont vu et écouté les émissions directes de Rome. Un tel évènement historique  ne se répète pas tous les mois, sans  doute !

Ces questions peut-être inutiles pour beaucoup, mais restent importantes pour certains groupes préoccupés par la croissance de la conscience humaniste de beaucoup d'entre nous.  Dans une large mesure les entreprises de télécommunications sont chargées de maintenir le secret dans la politique électorale du Vatican. Les serments secrets et les sanctions pour non respect,  font partie intégrante de l'entreprise. Créer un impact et faire de nouvelles. Ce n'est pas une vieille tradition sans conséquences sur la vie du monde, mais des comportements qui finalement exclut la poursuite du dialogue entre les groupes d'un dialogue nécessaire. Aucune critique de ce système pervers qui continue à l'aide de l'Esprit Saint au maintien de postures ultraconservatrices enduites d’ allures de religiosité,de soumission et de bon cœur. Aucun espace pour d’autres voix ne  peut d’ouvrir au risque de lapidation, sur le formalisme des transmissions. Si on remarque une petite pointe de critique qui s'esquisse, elle est bientôt noyée par le « statu quo » imposé par l'idéologie dominante. Le nouveau pape, dit Francis qui utilise les transports en commun, est  proche des pauvres, se nourrit de vos aliments en plus du choix de ce nom semblable au Grand Saint d'assise. Il a été immédiatement salué comme une figure simple, chaleureuse et sympathique. La presse catholique ne dit  rien  des soupçons de beaucoup au sujet de sa posture à l'époque de la dictature militaire, sa posture politique actuelle, à l'encontre du mariage égalitaire, ou même contre la légalisation de l'avortement. Personne n'a parlé de sa critique connue de la théologie de la libération et de son détachement par la théologie féministe.

Le genre et la figure sans ostentation, élu par les cardinaux assistée par l'Esprit Saint dans l'ombre de l'homme réel avec ses nombreuses contradictions. Les journaux (Folha de São Paulo, O Estado de São Paulo) a souligné aujourd'hui les différents profils du nouveau Pape, et nous avons une perception plus réaliste de sa biographie. En outre, il est possible d'imaginer que son élection appartient, sans aucun doute, aux intérêt géopolitiques divisés, à l'équilibre difficile  du monde catholique. Un article de c. de Julio Gambina de Argenpress publié  hier par internet (13 mars 2013), ainsi que d'autres informations soumises par les groupes alternatifs du Nicaragua, du Venezuela, du Brésil et en particulier de l'Argentine a confirmé mes soupçons. La Siège de Pierre et de l'état du Vatican devraient déplacer les lignes liées aux échecs du monde afin d'encourager les forces de projets politiques du Nord et leurs alliés du Sud. Le Sud a été quelque peu coopté par le Nord. Un dirigeant politique de l'église, venant du Sud tentera d’équilibrer les échecs des années passées, il est très préoccupé, ces dernières années par les gouvernements populaires d'Amérique latine populaire et par les luttes de nombreux mouvements, y compris les mouvements féministes du continent et leurs revendications qui affligent le Vatican.

Si c'est dans le sud que quelque chose de nouveau  se passe sur le plan politique, rien de mieux qu'un pape, une Amérique latine face à cette nouvelle conjoncture politique et de préserver les traditions de la famille et de la propriété intacte. Sans aucun doute une déclaration de cette nature casse un peu le charme de l'élection, la curiosité  de voir la foule à la place Saint-Pierre, éclatant en applaudissements et les mimiques de joie sur la figure du pape. Beaucoup diront que ces critiques enlèvent la beauté d'un évènement aussi passionnant que l'élection d'un pape. Peut-être, mais je pense à ces critiques.  La préservation  soulignée  de l'évangélisation comme une priorité de l'Église ressemble plus à la la préservation d'un ordre hiérarchique du monde où s'appliquent des élites et des gens applaudissent  sur la  place publique, en priant et en chantant pour obtenir  la bénédiction divine sur la tête des nouveaux dirigeants politico-religieux. Le catéchisme même s’en mêle, avec quelques variantes mises à jour. Il n'y a pas de réflexion, pas réveille des consciences, pas d'appels à la pensée, mais ils continuent en  conservant le style d’une doctrine presque magique. D'une part, la société du spectacle qui nous envahit, qui nous incite à la discipline de l'ordre/désordre contemporain avec une certaine dose de romantisme et une société paternaliste identifiés à l'évangélisation. Sortir dans les rues pour nourrir les pauvres et prier avec les détenus alors  ne résout pas le problème de l'exclusion sociale dans de nombreux pays du monde.  Écrire au sujet de la “ géopolitique du secret ”, à l'époque des médias euphoriques, gâche la fête des marchands du temple heureux avec leurs tentes pleines de chapelets, de scapulaires, d’ eau bénite, de  grandes et petites images de nombreux saints. Le problème est que si nous révélons le secret,  le charme de la fumée blanche est rompu, ça casse le suspense d'un conclave secret  fermé au peuple catholique, par l'accès à l'information, nous sommes en droit, de trouver la substance de ces histoires tordues. 

Exposer le secret  révèle la fausseté du système politico-religieux qui régit l'Eglise catholique romaine. Arracher le masque pour  ouvrir nos coeurs à la véritable interdépendance et la responsabilité entre nous tous. Les jeux de pouvoir sont pleins de trucs, d’ illusions et même de bonne foi. Nous sommes capables de nous impressionner avec un geste public d'affection ou de sympathie sans nous interroger sur ce qui était en fait l'histoire de cette personne. Ne nous  posons pas de questions sur les actions de son passé, son présent et son avenir. C'est seulement  le temps de l’apparition de la figure sympathique, vêtue de blanc qui nous impressionne. Nous sommes capables d'émotion face à un affectueux "Buena serra"(good night) papale et nous sommes allés au lit comme des enfants bien éduqués, bénis par le père aimable. Nous ne sommes pas orphelins puisque l'abandon paternel dans une société patriarcale est insupportable, même pour quelques jours.  Nous sommes complices du maintien de ces pouvoirs horribles qui nous enchantent et nous oppriment en même temps. Nous, en particulier, ceux qui analysent avec plus de lucidité  les processus politiques et religieux, nous sommes responsables de l'illusion que ces pouvoirs créent dans la vie de milliers de personnes, principalement véhiculée par les médias. Nous sommes en mesure de nous en amuser à un  tel point que nous oublions les jeux de pouvoir, les manipulations invisibles de l'art théâtral, si cultivé et si important en ces occasions.  Nous ne pouvons pas faire des prédictions sur la direction de la future gouvernance de l'église catholique romaine. Mais à première vue il ne ressemble pas, comme on pouvait  s'y attendre à de grands changements dans les structures et les politiques actuelles. Des changements significatifs viendront si les communautés chrétiennes catholiques assument la direction actuelle du christianisme, c'est-à-dire s'ils sont en mesure de parler à partir de la réalité de leur vie comme l'Évangile de Jésus peut être traduit et vécu dans nos vies aujourd'hui.  La géopolitique du secret a des intérêts très élevés à défendre. Elle fait partie d'un projet global où les forces de l'ordre sont menacés par des révolutions sociales et culturelles .  Le secret, c’est qu'il existe des forces supérieures aux forces historiques et que ce sont les plus décisives. Ces indications donnent un sens à notre combat collectif pour la dignité, le pain,  la justice et la miséricorde au milieu des nombreux revers. La   tristesse qui nous gagnent à mi-chemin.  Je termine cette brève réflexion dans l'espoir que nous ne pouvons pas effacer la lumière de la liberté qui vit en nous et nous poursuivons les sources de nos rêves de dignité et lucidité, sans nous impressionner avec des surprises qui peuvent sembler de grandes nouvelles. Ce n’est, après tout, qu’ un autre Pape qui inscrit son nom dans cette institution qui, malgré son histoire de hauts et de bas, doit être transformée et repensée à ce jour.  Les changements peuvent toujours arriver et vous devez être ouvert aux petites lueurs d'espoir qui éclatent partout, même les institutions plus anachroniques de notre monde.

()L'Agencia de información Fray Tito para América latina a été créée en l'an 2000 par des personnalités et des associations catholiques. Le nom "Fray Tito" a été choisi en hommage à Tito de Alencar Lima, un moine dominicain figure de la résistance à la dictature brésilienne.

 film  du  martyr de Fray Tito(2007)

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24/05/2010

Eole et Mercure


Les éoliennes, c’est pas mal pour se faire une tasse de café, mais si vous voyez tout en vert, vous allez devoir en tapisser le pays avec plus qu’il n’en existe dans le monde et il y a encore d’autres manières encore plus sophistiquées pour faire bouillir la marmite. C’est un espoir romantique de penser que les parcs d’éoliennes puissent régler la crise de l’énergie. Pour leurs défenseurs, c’est une solution sans carbone pour les deux grands problèmes de notre époque : changement climatique et déficit énergétique. Pour les autres, c’est une catastrophe qui va détruire nos belles campagnes et couvrir un nombre sans cesse croissant de collines de régiments de moulins blancs. Ils disent que c’est bruyant et que ça tue les oiseaux aussi bien que de jets. Et pire, que ça fonctionne mal. Et cela ne changera rien ni au climat ni à la crise de l’énergie. Alors, qui a raison ? Un officiel disait récemment que de s’opposer aux parcs était aussi irresponsable que de pas mettre sa ceinture de sécurité. Et on joue un peu sur le désir émotionnel de l’idéal de la propreté. Pour se conformer au 20% d’énergie propre stipulé par l’Europe en 2020, ce serait la technique la plus avancée pour y parvenir. Des plans couvrant la taille de petits pays, sont déjà au point pour en couvrir nos plus beaux paysages historiques. Superficiellement, du point de vue du réchauffement, le vent garde-t-il son sens. Mais on produit du CO2 quand on les fabrique et pour les entretenir. Construite 10.000 turbines géantes en acier et en plastique, les installer dans des conditions parfois acrobatiques créera néanmoins une empreinte carbone de dizaine de milliers de tonnes par petit parc. La même chose est vraie pour construite les nombreuses centrales d’une sorte ou d’une autre, dont nous allons avoir besoin ces 20 prochaines années. La meilleure façon de calculer la pollution au CO2, c’est le kilowatt/heure. C’est ce qui garde une bouilloire bouillante pendant 20 minutes. Les ingénieurs ont calculé que l’électricité extraite du charbon coute 900 grammes de CO2 au kilowatt et 445 grammes pour le gaz. L’électricité éolienne ne demandant que 5 grammes pour la même quantité. Le chiffre est sensiblement le même pour le nucléaire. Donc 1-0 pour le vent. À partir d’ici, les arguments deviennent beaucoup plus vaseux. La première idée est la profondeur du déficit énergétique. En Europe occidentale, on utilise à peu près 17 kilowatts par jour et par personne. Ce qui, dit en termes simples représentent 1000 tasses de café par jour pour chacun de nous. C’est beaucoup comme vu comme cela mais on y inclus l’industrie et l’agriculture. Pour l’instant 20% sont fournis par le nucléaire, 40% par le gaz et 33% par le charbon. Le reste par l’électricité importée, un peu d’énergie verte et une fraction produite par les huiles lourdes. Dans le future, l’équation change, la demande augmente rapidement. Dans 30 ans la population aura augmenté de 25 % : 150 tasses de café par jour. On prend en compte l’évolution du transport terrestre vers des moyens plus électriques. En 2050, une proportion significative des engins roulants fonctionneront sur batteries ce qui sollicitera la capacité de génération. On suppute que la demande en énergie sera triplée en 2050 alors que anciennes centrales nucléaires et thermiques continueront à se fermer comme trop polluantes sous la loi de la commission. Ainsi, dans 10 ans, on en aura perdu un tiers, ce qui nous laissera pratiquement dans le noir. Pire, il y a le réchauffement et d’après certains experts ce n’est pas quelques pourcents mais bien 60 ou 70% de changement de sources. Ce qui signifie fermer toutes les centrales à combustible fossile. Alors l’éolien peut-il nous sauver ? Les objecteurs sont-ils dans les limbes ? De toute façon il y a des qui aiment ces grandes structures ? Le problème principal, c’est que les parcs à éoliennes, pour remplir le fossé énergétique, sont désespérément peu économiques. Tenter de le faire ruinerait les campagnes, il faudrait recomposer tout le paysage et le prix imposé aux communautés rural serait exorbitant. Il faudrait en construire une quantité qui prend en compte les fluctuations inévitables du vent sans oublier un doublage hydro-électrique indispensable qui transformerait le pays entier en une gigantesque centrale électrique. Même si le pouvoir parvient à convaincre le public, ce n’est pas une réponse et il existe de nombreux autres problèmes fondamentaux. Globalement, l’énergie éolienne a un rendement de 30%. Du fait que le vent ne souffle pas tout le temps, une collection donnée d’éoliennes produit, en moyenne, un tiers de sa capacité théorique. Ce n’est pas le cas de toutes les sources puisque une centrale nucléaire fonctionne pratiquement à 100% tout le temps. Il y a deux solutions au problème de la fluctuation de la source et aucune n’est bon marché. Une est de la stocker et de l’injecter dans le réseau quand c’est nécessaire. Au Japon, c’est une pratique conventionnelle d’installer une énorme batterie rechargeable dans le parc. C’est très cher et beaucoup d’énergie est perdue parce que les batteries ne sont pas très efficaces mais c’est possible de compenser la charge pour les fluctuations transitoires de rendement. De toute façon, pour traiter les fluctuations dues à l’absence de vent qui peuvent durer des jours et même des semaines, vous avez besoin d’autre chose que des batteries. La meilleur solution est probablement d’utilisé les éventuels surplus provisoires pour faire tourner des moteurs électriques pour pomper l’eau vers le haut du barrage à l’instar de du barrage de Brume tout près de Stoumont. Pour obtenir les quotas nécessaires, il en faudrait des douzaines du genre aux réservoirs gargantuestes et ainsi plomber la campagne encore un peu plus. Une autre idée est d’utiliser des câbles géants pour interconnecter les pics de production en pompant l’eau vers les réservoirs hydroélectriques et en restituant l’énergie quand nécessaire. Ce réseau pour chasser le vent ou il y en a couterait des 10 à 20 milliards d’euros. Le fait que le vent n’est pas ou les gens en ont besoin couterait 8% de la production par les distances parcourues. Le prix de revient installé du mégawatt est de 2 millions d’euros et 2,5 en mer. La consommation annuelle se mesurant en térawatts, faites le compte ! On est autour de 20 Milliars d’euros pour des turbines généralement fabriquées à l’étranger. Sans compter les frais cachés , les accès et les terrassements. Les meilleurs spécialistes pensent que c’est illusoire d’imaginer qu’une part importante des besoins puisse être satisfaite sur ces prémisses à l’égard desquelles le nucléaire commence à apparaitre très bon marché. Finalement, si on observe froidement les chiffres, c’est tout simplement trop cher. Une nouvelle politique de l’énergie signifie une politique du nucléaire basée sur des centrales de nouvelle génération, rapidement et dans peu de temps. Il faut reconnaitre que l’énergie propre est une partie de la solution mais pas la seule comme les romantiques verts l’espèrent. La réponse est confuse, chère, chargée de controverses et de débats et n’est pas portée par le vent.