24/07/2013

La guerre contre l'Iran, l'Irak et la Syrie ?

Le bruissement incessant de la jungle de Washington à propos d'une aventure militaire possible de l'administration Obama en Syrie. D'entre les feuilles de nouvelles informations apparaissent, jolis messages du monde des adductions pétrolières.

Le Ministre du pétrole irakien Abdelkarim al-Luaybi, le Ministre du pétrole syrien Sufian Allaw et le Ministre iranien du pétrole Mohammad Aliabadi se rencontrent au port d' Assalouyeh en Iran méridional afin de signer un mémorandum d'agrément sur la construction d'un gazoduc Iran-Irak-Syrie, rien de moins.

C'est un bonne raison pour une guerre de proximité ne Syrie. Contre les intérêts de Washington, pour qui l'intégration de l'Iran ressemble à un anathème. La parcours du gaz évite deux acteurs cruciaux, le Qatar, premier fournisseur d'arme aux terroristes syriens, comme producteur de gaz et la Turquie, support logistique des « rebelles » qui se déclare premier partenaire privilégié et carrefour des transferts d'énergie entre l'est et l'ouest.

Il est prévu, que cet oléoduc, d'une longueur de 6.000 kilomètres et qui coûte dix milliard de dollars, partira du champ gazier de Pars ( le plus grand au monde, partagé avec le Qatar) et courra via l'Irak, la Syrie et finalement le Liban, pour ensuite , peut-être, arriver en Grèce par voie sous-marine et même plus loin, se trouver joint au gazoduc arabe.

Avant fin août, trois groupes de travail discuteront les aspects techniques, financiers et légaux extrêmement complexes impliqués. Si l'aspect financier est réglé, ce qui est loin d’être certain, si on considère la guerre de proximité en Syrie, ce gazoduc sera en production en 2018. Téhéran espère que les accords finaux seront signés avant la fin de l'année.

Le plan de travail iranien suppose que Téhéran pourrait exporter 250 millions de mètres cube quotidiennement ) partie de 2016. Une fois terminé, il sera à même de pomper 100 millions de mètres cube par jour. Pour le moment, l'Irak a besoin de 15 millions de mètres cube par jour, à l'horizon 2020 ; la Syrie aura besoin de 20 millions de mètres cube par jour et le Liban jusque 7 millions, çà laisse encore beaucoup de gaz à exporter vers l'Europe.

Les européens, qui se lamentent sans fin d’être les otages de Gazprom, devraient sauter de joie. Eh bien non, à la place, une fois de plus, ils tirent une balle dans leur gros pied.

Pour qui veut la guerre, voici les tarifs

Avant de nous en prendre au dernier fiasco européen, tentons d'identifier les derniers développements de « l'oléoducistan » avec la nouvelle « découverte » du Pentagone, par l'intermédiaire du Directeur des Renseignements de la Défense US, David Shedd, pour qui, si on l'en croit une guerre de proximité américaine avec la Syrie durerait de « nombreuses années ». Si ceci arrive, adieu les oléoducs !

On se demande ce que les magiciens du renseignement font, vu qu'il prédisent la chute d'Assad pour la semaine prochaine depuis 2011. Maintenant, ils ont « découvert » que les djihadistes de Jabhat al-Nusra et d' al-Qaeda in Iraq (AQI) mène leur triste bal sur le théâtre syrien. Shedd admet aussi que 1.200 factions ou groupes disparates de « rebelles » , la plupart insignifiants, traînent leurs bottes en Syrie.

Si on atteste de la moyenne effarante des QI, parties prenantes du débat dans le grand Washington. Même cette information s'est retrouvée triturée pour justifier, une autre aventure militaire à l'horizon. Spécialement après le « Assad doit partir » d'Obama. Il autorise aussi de l'armement léger pour les « bons rebelles » seulement. Comme si les lois impitoyables de la guerre obéissaient à une bonne fée grand-mère quelque part, là-bas, haut dans le ciel.

Dans ce cercle, évolue le Général Martin Dempsey, Président de la Conférence des Chefs d’État Major. Exactement le même jour, tandis que Téhéran, Damas et Bagdad discutaient énergie, Dempsey écrit une lettre à la variété McCain

des va-t-en guerre que pour l'Amérique une autre guerre, aurait des conséquences imprévues.

Il écrit aussi que d'armer et d 'entraîner les « bons » rebelles, en supposant en la CIA ait le moindre indice de qui ils sont, coûterait initialement un demi milliard de dollars par an et demanderait l'envoi de centaines ou de milliers de militaires, risquerait aussi d'armer des djihadistes style al-Qaeda en plongeant les Pentagonains dans une association par inadvertance avec les crimes de guerre dus aux difficultés pendantes.

Dans le cas ou l'administration Obama caverait avec l'option favorite des foudres de guerre, l'embargo aérien, Dempsey dit alors que des frappes « limitées » demanderaient « des centaines d'avions, de bateaux, de sous-marins et autres lanceurs » à un coût s'élevant à des centaines de milliards de dollars. » en ayant pour tout résultat «  qu'une dégradation significative des capacités du régime et à un nombre croissant de désertions ».

Dempsey, s'est montré franc, au moins ; car contrairement à la Libye de Khadafi, les forces de Bashar al-Assad ne céderont pas à cause de la zone d'interdiction de vol parce que le régime syrien « compte principalement sur le feu de surface, les mortiers, l'artillerie et les missiles ». Même une zone d'interdiction de vol limitée coûterait un milliard de dollars par moi, et qui payerait pour cela, la Chine, peut-être ?

Que Dempsey joue le flic de Dieu en portant la voix de la raison, c'est déjà assez étonnant en soi, quoi qu'il en soit, il est allé en Irak et a vu, de première main, la fessée infligée par de bandes de turbans munis de Kalachnikovs d'occasion, à l'heure ou les initiés se régalent encore du débat interne de l'administration Obama à propos de la « sagesse », d'une autre guerre.

Liquider tous les djihadistes Prada

Tandis que le débat sur la « sagesse » continue, l'Union Européenne a décidé d'agir, en imitant la pression

des américains et des israéliens, tout en subissant celle des hollandais et des anglais : mettre sur la liste noire l'aile armée du Hezbollah en tant qu'organisation terroriste.

Le prétexte, l'explosion d'un bus transportant des israéliens, en Bulgarie, en 2012. Le Hezbollah dit qu'il n'a rien avoir avec cet événement, les enquêteurs bulgares disent peut-être bien que oui peut-être bien que non et ils admettent que les preuves circonstancielles demeurent douteuses.

Le prétexte est contestable, c'est l'Europe qui, après son comportement inqualifiable lors de la crise de l'avion présidentiel bolivien, joue, une fois de plus, au caniche avec les anglais et les hollandais qui essaient d'affaiblir le Hezbollah, juste au moment ou il joue son rôle à la frontière libano-syrienne et qu'ils combattent effectivement les djihadistes de Jabhat al-Nusra et leur suite

Comme illustration de l'absence d'intuition, qu'on pourrait appeler stupidité de la part de l'Europe, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la France, suivies par les autres, ont seulement jetés l'ostracisme sur l'organisation qui combat les terroristes au sol aux frontières du Liban et de la Syrie, pendant que ceux-ci sont passés au bleu.Triste arrogance, triste ignorance européennes.

Qu'est-ce qui se passe ensuite ? Il n'y a pas besoin d'aller chercher très loin pour imaginer l'Europe oubliant un gazoduc qui bénéficierait grandement à ses citoyens et, sous la pression des américains, décréter l'Iran,l'Irak et la Syrie comme axe terroriste, obtenir une interdiction de vol pour les trois pays, recruter des djihadistes partout dans le monde pour une guerre sainte contre l'axe avec l'aide de la propagande du Cheikh Yusuf al-Qaradawi. Pour cela , il lui faudrait la permission de Washington, ce qu'elle pourrait, en fait très bien obtenir.

source

17/07/2013

Comment devenir une super puissance fourbe et farceuse

c'est même difficile de réaliser ce qui arrive, qu'arrive-t-il réellement ?

Snowden, un employé du privé qui travaille pour l'état décolle avec une quantité de documents inconnue qui tient dans deux disques durs de portables et une clé USB, part pour Hong Kong afin d'exposer le système de surveillance d'après 911 en distribue une partie au Guardian et au Washington Post.

La réponse est sans précédent, on parle de chasse à l'homme internationale, faite par une presse de courtisans à la solde, non d'Interpol ou des Nations-Unies mais bien par la seule super puissance de la planète, celle-là même que « le siffleur », enfin celui qui « pousse de l'air dans un sifflet » s'applique à dénoncer.

Et ce ne sont que les apéritifs, ajoutons un autre facteur, le jeune homme en question ne publie que les informations qu'il juge nécessaire pour réveiller la conscience américaine sans ceux qui pourrait cause des désagréments d'autre part. Il connaît pourtant quelles peuvent être les réactions de son gouvernement, Tous les fichiers qu'il possède sont encryptés et cacher là ou les officiels ne peuvent les atteindre, donc il contrôle leur accès. Il n'est pas difficile de penser que si les services l'interceptent, ces documents auraient spontanément tendance à montrer plus facilement leur tête. En sachant cela, l'administration Obama et les représentants de notre monde secret se mettent à courir après un homme immédiatement médiatisé planétairement d'une manière jamais vue auparavant. Ce n'est pas cette éventualité qui les retient mais bien les éventuels ressentiments créés par la révélation de leur comportement à l'égard de leurs alliés et d'autres gouvernements étrangers, auraient-ils fait marche arrière ?

Comme résultat on a droit à un spectacle global et à un débat mondial à propos des pratiques d'espionnage de l'Amérique et de ses alliés, durant toutes ces semaines, Washington s'est montré déterminé, implacable et prêt à la vengeance. Les américains ont menacé de tordre le bras à des puissances grandes et petites en insistant sur le fait que l'employé Snowden ne sera plus jamais en sécurité sur cette planète pour le restant de ses jours et à cette heure, phénomène extrêmement visible, la plus grande puissance mondiale se voit incapable de lui mettre la main dessus, rate le bonhomme et fait face à la défaite globale de sa bataille pour gagner l'opinion publique à sa cause.

Alors qu'au vingtième siècle, le jeu des transfuges et des dissidents se soldaient la plupart du temps par une solution dans un sens ou dans un autre. Un sicle plus tard, ne voilà-t-il pas que l'autre superpuissance restante lui signifie un avis de non recevoir.

Après tout rien ne dit que s'il trouve l'asile dans un des trois pays d'Amérique latine qui le lui ont offert, l'administration Obama ne va pas envoyé une équipe de ses sbires pour le mettre à la merci de l'administration de son pays. Il a bien été montré que le système ne recule devant aucun moyen pour arriver à ses fins dans la poursuite de ses définitions en matière de « sécurité », torture, abus, enlèvements, « sites noirs », prisons, enlèvements de suspects dans les rues ( y compris des gens qui n'avaient rien avoir là dedans) de grandes ville tout comme dans les arrière-cours de la planète. En plus de la présentation des chambres de torture des amis et alliés y compris la surveillance de n'importe qui n'importe ou. C'est sans doute difficile pour Washington d'envoyer ses pandores à Moscou ou en Chine, mais partout ailleurs, ils n'hésiteraient pas.

En tout cas, Snowden a prouvé une chose, c'est qu 'en 2013, la planère Terre n'est pas grande assez pour protéger la version américaine de la « dissidence ». A la place, elle ressemble plutôt à une prison géante avec ses policiers, ses juges et ses matons implacables.

Dans le temps, les grandes puissances pouvaient encore lancer toutes sortes de menaces ou jouer à des jeux d'espions, à la stratégie de la destruction mutuellement assurée, aux asiles réciproques, afin ce que tout les papy- boomers se sont vus asséner pendant quarante ans tout en permettant à tous les roussins de la terre de s'engraisser, eux et leurs familles et commensaux aux dépends des précédents. En tout cas, la perspective de se brûler mutuellement la gueule les a retenu de faire preuve de trop d’enthousiasme.

L'ensemble, englouti par le temps, a du trouver du remplacement en créant le premier état policier global et à rechercher ce qui dans leurs bureaucraties labyrinthiques pourraient dire des vérités que tout le monde a le droit de connaître.

Dans l'administration Obama, c'est devenu légendaire, elle a embauché trois millions d'employés encouragés à n'importe quelle délation, pour traquer ceux qui pourraient révéler leur système en les livrant à des traitements vindicatifs et abusifs, en les jetant en prison et en se livrant à des expéditions dans les téléphones et les courriers de la presse et de ces personnes. Ils criminalisent des murmures tout en suggérant aux journalistes qu'il n'est pas très sain d'en parler. Assange et Manning en sont les exemples historiques les plus connus, Maintenant nous avons donc, Le « brave » Snowden est une nouveauté, ici les américains exploitent une stratégie innovante de chasse mondiale.

Le message indique clairement que personne n'est à l'abri si des secrets de la divine sont révélés. A cet égard, l'incident Morales, chef d'état régulièrement élu est le précédent d'un « enlèvement impérialiste »

Les services ont persuadé le bureau de crise que Snowden se trouvait dans l'avion de Morales, on l'a baladé dans quatre pays européens, la France , l'Espagne, le Portugal et l'Italie avec un arrêt pour faire le plein en Autriche, et pfuit pas de Snowden, belle démonstration de la prosternation des féaux européens. A Washington, pour la presse, l'incident n'a jamais existé. Ont-ils persuadé ces nations de laisser les services secrets inspecter l'avion, on ne le sait pas!