09/07/2014

Du traumatisme infantile à la psychose

Clairement, le traumatisme, particulièrement dans l’enfance,exerce une puissante influence environnementale sur l’expression de la psychose. Quoi-qu’il en soit, jusque récemment, les modèles théoriques de psychose qui prennent en compte la signification étiologique du traumatisme, eurent de la peine à trouver leur crédit, mais, de nouvelles théories biologiques et cognitives proposent des modèles crédibles de la relation entre les traumatismes et le phénomène psychotique. Les modèles cognitifs ont mis en relief un certain nombre de mécanismes comportementaux qui pourraient entrer en compte dans la vulnérabilité à la psychose induite par l’expérience traumatique. Une de ces théories, souligne, que les facteurs partagés par l’enfant, dans son milieu, opèrent, à la fois,dans les les désordres comportementaux post-traumatiques et dans les présentations psychotiques. Cette construction, approche cognitive des hallucinations et des illusions, suggère qu’elle es loin d'être gnostiques. Ces deux conditions, peuvent représenter différents points d’un spectre de réponses aux traumatismes  par les mécanismes partagés tels les dissociations, les styles attributionnels, ou l’interprétation des intrusions. La notion centrale de cette théorie, c’est que l’expérience traumatique peut mener à des croyances négatives à propos du soi, du monde et des autres. comme le sentiment de vulnérabilité, l’absence de confiance à l’égard des autres ou la dangerosité du monde. Ce genre de formations rend les interprétations  inquiètes et les ambigüités de la vie quotidienne  potentiellement plus fréquentes. Il est démontré que ce qui précède forme une des conditions  la psychose. Une étude récente, a montré que de telles croyances issues spécifiquement des conséquences d’un traumatisme, sont associées à des expériences psychotiques.  Plus avant, on peut penser, que c’est la transparence du lien entre l’évènement traumatique, son  contenu et la forme de l’expérience psychotique qui conditionne  la perception sociale du  psychotique ou de la victime d’un traumatisme passé. Le modèle traumatogénique neuro-développental qui incorpore les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux, indique que les anormalités du développement neurologique mis en forme par des expériences traumatiques antérieures, induisent une sensibilité augmentée aux sollicitations, sont largement acceptées comme une composante majeure de la schizophrénie. Ce modèle propose que les enfants traumatisés qui développent ultérieurement une sensibilité augmentée souffrent d’une dérégulation de l’entité  hypothalamus hippocampe adrénaline qui peut intervenir dans les anormalités dopaminergiques si centrales à l’anamnèse biologique de la psychose. D’autres chercheurs examinent aussi le rôle des processus dissociatifs, les styles d’attachement, et les biez cognitifs relatifs au traumatisme afin de mieux comprendre avec précision comment le traumatisme infantile peut mener à la psychose.

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