17/08/2014

Le Zéro

Aryabhata, né à Kusumapura près de Patna en 476 après Jésus Christ y est mort en 550, fils du Bihar, astronome et mathématicien indien . Il découvrit le zéro et il affirmait déjà que la terre tourne autour du soleil , Il orna la cour de Chandragupta Vikramaditya et écrivit un ouvrage de mathématiques en vers que l'on nomme Ayabhatiya.

On accepte généralement l'idée que la notion de zéro telle qu'elle est aujourd'hui trouve son origine dans deux cultures séparées géographiquement, chez les Mayas ou il apparaît au début de notre ère et en Inde. Il s'emploie comme séparateur ou comme indicateur de direction.

Le zéro égyptien, ou phonogramme nfr signifie cœur, bronches et poumons, le logogramme soit beau remonte à plus de 4.000 ans, mais ses voyelles sont inconnues. Reproduit trois fois, il incarne la beauté et la bonté. Le même signe s'utilise sous la treizième dynastie du moyen-empire, vers 1770 avant notre ère. Ici, il révèle un mode de comptabilité en partie double ou comme dans le bilan moderne la balance doit s'établir à zéro lors des échéances.

Si zéro incarne un positionnement, alors il est présent à Babylone, en tant que numération positionnelle avant la première occurrence du zéro indien. Si c'est un espace vide, un tel zéro, dans un espace numérique bien défini se trouve présent dans les mathématiques chinoises avant le commencement de l'ère commune. La dissémination vers l'ouest du zéro indien est une part intégrale de la numérotation indienne et son histoire, bien connue, est un des épisodes les plus remarquables de l'histoire des mathématiques.

Pour mieux appréhender ces apparitions premières, il est nécessaire de les replacer dans les contextes sociaux qui les constituent. Menninger indique que la valeur des positions est unique pour les trois sources et, qu'en aucun cas, elles n'étaient perçues comme une valeur, que ce soit par les grecs, les aztèques ou les égyptiens. Un zéro comme nombre leur auraient paru superflus dans les trois cas.

Il est difficile de développer, sur si peu de place, des détails qui possèdent chacun leur importance. Procédons de manière anecdotique. C'est une des joies de l'ingénieur que ce zéro, ce centre, ce barycentre, ce point d'inertie, centre de la sphère, du cercle, centre de la bobine du moteur, le centre de l'axe Chaque volume matériel, qu'il soit régulier ou non, possède un centre de gravité, le barycentre d'un objet irrégulier ne peut de résoudre que par des séries linéaires paramétriques à condition de connaître sa topographie ce qui s'est trouvé extraordinairement facilité par les moyens électroniques contemporains que nous connaissons tous.

Passant de position à instrument de calcul, le zéro a traversé les plus grands esprits de tous les horizons depuis de nombreux siècles. Il est, aujourd'hui, sans doute, un des symboles globaux les plus invasifs qui soit. L'histoire du zéro, c'est quelque chose fait de rien. Ce fameux zéro, si vous on l'ajoute ou on le retire rend 10% plus riche ou plus pauvre. Pour les grecs Il n'existe aucune conclusion évidente qui permette d'affirmer que le symbole existait dans leur langue. Ce sont les indiens qui commencèrent à comprendre le zéro a la fois comme symbole et comme idée. Brahma gupta, vers 650 ap. J.C utilisa, le premier l'addition et la soustraction des nombres positifs et négatifs. Sa seule erreur fut la règle de la division par zéro et il faudra attendre Newton et Leibnitz pour la lever.

Évoquons aussi l'absence, le vide dans les traditions indo-boudhistes puisqu'après la réalisation du vide, la shunya, vient le centre de la graine ou tout est concentré, ensuite, la manifestation physique ; finalement, on doit implanter la syllabe. Leurs correspondances mathématiques furent vite établies. Il est dit : « Tout comme le vide de l'espace est une condition nécessaire pour l'apparition de tout objet. Zéro n'est pas un nombre donc il est la condition de tous les nombres. » Le concept et son symbole sont déjà bien établis aux époques paléochrétiennes. La pierre d'angle de ce savoir, dans l'Europe médiévale est le Liber Abaci, l’œuvre de Fibonacci (1170-1250) qui voyagea longtemps en Afrique du nord,en Sicile, en Égypte et en Syrie et en rapporta ces connaissances.

Le meilleur compte-rendu des Mayas précolombiens date de la conquête espagnole. Un prêtre, Diego de Landa écrit l'histoire des traditions mayas en 1566. Leur système comporte trois symboles, un tiret pour un, une barre pour cinq et un zéro qui ressemble à une coquille. Avec ces trois symboles, les Mayas se trouvaient à même de représenter n'importe quel nombre de base vingt.

Le zéro n'a fait que gagner du terrain depuis lors et aujourd'hui on ne pourrait plus s'en passer. Nous sommes tous les invités de Hilbert et des quadriques. Ce centre d'équilibre conditionne la mise en œuvre de toutes les convergences mécaniques.

Pensons aussi à Samuel Joel "Zero" Mostel (1915 -1977) acteur et comédien américain à la scène et à l'écran, bien connu pour ses créations comiques qui fut poursuivi, dans les années 50 par le comité des activités anti-américaines

Une pensée plus personnelle et plus émouvante pour le chocolat Zero comme O° centigrade que la firme belge Meurisse mit sur le marché en 1954.

Nous avons aussi la locution « tolérance zéro » à l'usage des intégristes de la vertu sociale. Il faut dire aussi que le zéro ressemble à un trou, mais cela nous emmènerait trop loin, le lune est déjà haute, je n'ai plus d'huile, mon encre est séchée, c'est la nuit, les oies sont loin. Adieu vieil Arya, adieu vieux Putrah adieu d'Artagnan nous reviendrons et chevaucheront à nouveau ensemble dans la forêt de Sénantes et des Védas

Et pour en finir avec les degrés zéro

le Mitsubishi A6M Zero est un chasseur à long rayon d'action de l'aéronavale japonaise. Quand il fut introduit en 1940, il est considéré comme le meilleur chasseur du monde. Combinant une excellente manœuvrabilité et un long rayon d'action. Au début des combats, il acquit une réputation légendaire en combat singulier, vitesse maximale 500 km/h à 4.000 mètres, 2 mitrailleuses de 7,7 mm. 2 canons de 20 mm. dans les ailes de 60 obus chacun, 2 bombes de 50 kilos ou une bombe de 250 kilos pour attaque en piqué

Laissons Karl pour plus tard, comme nous dirigeons vers la fin des deux pages imparties, voici, en annexe, pour les amateurs des lettres détendues, ce que le rimailleur en a fait.

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Se lit sans rire,

chaque ligne est une scansion,

ad libitum

Passant des redites au jusant,
traversant les seigles injurieux.
Il est, aujourd'hui,
un destinataire des plus invasifs qui soit.
c'est l'enjambée du gadjo,
que chaque occupation compose
en exutoires divers .
si on l'ajoute
il vous rend aux grecs,
une telle esplanade n'existe pas.
Ce sont les indiens qui comprennent le glaviot à loques
comme le surveillant et comme l' afghane.
Brahma gupta utilisa, le premier, la cravache
avec la règle de controverse par en-tête
et il faudra attendre Newton et Leibnitz
pour lever la squaw à la bourrue
tandis que don Diego besognait la vigneronne,
le voiturier tiqua,
C'est une des petites confréries
du vigneron cognassier,
cet inverti, ce barycentre,
ce point de guibolle,
genre campo de la saveur,
de l' auriculaire , de l’Auvergne,
du débordement, le sansonnet dans l'axe.
Si c'est un typographe vide,
un certain chapelain,
dans une voiture zoologique
devant l' halluciné à la casaque blasée.
La photo vers l'ouest du concerto indien
est une part intégrale de la keuf et son parvenu,
elle est un des minarets les plus espiègles
de la dénivellation des mathématiques.

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Pour finir, en suivant ce lien et en regardant les mobiles à droite du panneau, vous aurez l'impression immédiate de la notion de zéro dans les espaces hilbertiens.

18/04/2011

guerre globale

La machine de guerre globaliste se fixe sur la Syrie

La guerre de Libye ne pouvant que s'étendre, le précédent d'attaquer une nation souveraine à partie de rapports non vérifiés et d'assister une insurrection armées à l'aide de fonds étrangers est d' hors et déjà utilisé comme fondements d'une campagne similaire en Syrie. Le « précédent libyen » constituait déjà une doctrine articulée bien avant que le groupe de réflexion du syndicat de la finance incarné par Joe Lieberman et Nicolas Sarkosy ne commencèrent leurs prouesses médiatiques. Un rapport du 26 février 2011 de l'institut Brookings titrait : « La Libye, Test pour le Nouvel Ordre Mondial », L'intervention y était décrite comme un « test que doit passer la communauté international .» Un échec ne pourrait que « secouer davantage la foi des peuples de la région en l'ordre international émergeant et la primauté de la loi international. » Le succès, ajoute le rapport, « tracer une ligne sur le sable et démontrer aux autocrates arabes ce qu'il en coute d'attaquer leur peuple plutôt que de construite un dialogue sur des réformes de fond » Par réforme, Brookings, naturellement signifie, l'intégration au « système international » patronné par le syndicat de la finance. Fin mars,après le début des bombardements en Syrie, la France de Sarkosy se fera l'écho de ces sentiments : « Les chef d'état et plus spécialement les Arabes doivent comprendre que la réaction de la communauté internationale sera chaque fois identique, nous serons aux cotés des manifestants pacifiques qui ne doivent pas être réprimés par la violence.» et d'ajouter : » La résolution 1973 de l'ONU est un modèle de « gouvernance mondiale ». Pendant une conversation avec un journaliste de Fox-News Lieberman a aussi menacé la Syrie d'une intervention dans le style libyen. Ce que Lieberman et Sarkosy ont oublié de mentionner que l'opposition en Syrie est aidée et financée, comme l'opposition dans le monde arabe par les mêmes intérêts financiers coalisés qui leur rétrocèdent leurs arguments. La plus grande partie de l'opposition syrienne est composée d'activistes basés à Londres, Les Frères Musulmans, leur « coalition nationale d'aide à la jeunesse » et naturellement les jeunes activistes, eux-mêmes, financés par les États-Unis de leur propre aveux. Sarkozy et Lieberman oublient de mentionner que ces protestataires ne se contentent pas de chanter des slogans et de coller des affiches. Échauffourées, violence, tirs, incendies et affrontements avec les forces d'ordre et les résidents loyaux au gouvernement syrien, font l'objet de rapports venant d'un peu partout dans le pays. Dans la cité de Deraa, des manifestants ont incendié le local du parti Baath et détruit les voitures garées autour dans la rue. Deux manifestant ont aussi été tués alors qu'il voulaient mettre le feu un autre immeuble gouvernemental dans la ville de Ladakia. Clairement , les manifestants ne sont pas « pacifiques » et portent la marque de la violence et d'une volonté d'incendier assez généralisée. Il est difficile de comprendre pourquoi un gouvernement responsable serait prêt à accepter d'autoriser une foule financée par l'étranger à perpétrer l'incendie, le vandalisme et le but exprimé de renverser le gouvernement actuellement en place. Agir ainsi signifierait que n'importe qui, disposant d'assez d'argent étranger pourrait financer ceux-là disposés à détruire la propriété et à risquer la vie des locaux afin d'extorquer leurs exigences du gouvernement. On ne comprend pas non plus que des manifestants soient continuellement labellisés comme « pacifiques » par intermédiaires étrangers et des fauteurs de guerre tels Joe Lierberman et Nicolas Sarkosy. La violence exhibée par les manifestants est intentionnellement conçue afin de provoquer les forces de sécurité syriennes qui tentent de maintenir l'ordre. Au fur et à mesure de la réaction de ces forces, les médias associés et les marionnettes politiciennes s'évertuent à discrédité la légitimité du gouvernement syrien en citant la violence pour intervenir de plus en plus dans les affaires syriennes. Pour s'assurer que la violence et les chaos continuent, des provocateurs sont souvent utilisés pour tuer à la fois manifestants et forces de l'ordre, comme on l'a vu en Thaïlande, au Yémen et en Syrie victimes de « tireurs mystérieux » Hillary Clinton a averti la Syrie de « restreindre la violence à l'égard de son propre peuple » et renforcer ainsi le scénario libyanesque. Comme en Libye, on nous fait croire que nos directions politiques réagissent à des évènements spontanés au sol, alors, qu'en réalité, ils exécutent un agenda inscrit dans les tablettes depuis 1991. Regardons plus loin que les marionnettes politiques et le syndicat de la presse qui répète, à l'envi, ces arguments prémédités, et intéressons-nous à l'oligarchie financière qui les dictent. Nous devons les voir comme le réel problème et les remplacer par la vraie révolution.