18/04/2011

guerre globale

La machine de guerre globaliste se fixe sur la Syrie

La guerre de Libye ne pouvant que s'étendre, le précédent d'attaquer une nation souveraine à partie de rapports non vérifiés et d'assister une insurrection armées à l'aide de fonds étrangers est d' hors et déjà utilisé comme fondements d'une campagne similaire en Syrie. Le « précédent libyen » constituait déjà une doctrine articulée bien avant que le groupe de réflexion du syndicat de la finance incarné par Joe Lieberman et Nicolas Sarkosy ne commencèrent leurs prouesses médiatiques. Un rapport du 26 février 2011 de l'institut Brookings titrait : « La Libye, Test pour le Nouvel Ordre Mondial », L'intervention y était décrite comme un « test que doit passer la communauté international .» Un échec ne pourrait que « secouer davantage la foi des peuples de la région en l'ordre international émergeant et la primauté de la loi international. » Le succès, ajoute le rapport, « tracer une ligne sur le sable et démontrer aux autocrates arabes ce qu'il en coute d'attaquer leur peuple plutôt que de construite un dialogue sur des réformes de fond » Par réforme, Brookings, naturellement signifie, l'intégration au « système international » patronné par le syndicat de la finance. Fin mars,après le début des bombardements en Syrie, la France de Sarkosy se fera l'écho de ces sentiments : « Les chef d'état et plus spécialement les Arabes doivent comprendre que la réaction de la communauté internationale sera chaque fois identique, nous serons aux cotés des manifestants pacifiques qui ne doivent pas être réprimés par la violence.» et d'ajouter : » La résolution 1973 de l'ONU est un modèle de « gouvernance mondiale ». Pendant une conversation avec un journaliste de Fox-News Lieberman a aussi menacé la Syrie d'une intervention dans le style libyen. Ce que Lieberman et Sarkosy ont oublié de mentionner que l'opposition en Syrie est aidée et financée, comme l'opposition dans le monde arabe par les mêmes intérêts financiers coalisés qui leur rétrocèdent leurs arguments. La plus grande partie de l'opposition syrienne est composée d'activistes basés à Londres, Les Frères Musulmans, leur « coalition nationale d'aide à la jeunesse » et naturellement les jeunes activistes, eux-mêmes, financés par les États-Unis de leur propre aveux. Sarkozy et Lieberman oublient de mentionner que ces protestataires ne se contentent pas de chanter des slogans et de coller des affiches. Échauffourées, violence, tirs, incendies et affrontements avec les forces d'ordre et les résidents loyaux au gouvernement syrien, font l'objet de rapports venant d'un peu partout dans le pays. Dans la cité de Deraa, des manifestants ont incendié le local du parti Baath et détruit les voitures garées autour dans la rue. Deux manifestant ont aussi été tués alors qu'il voulaient mettre le feu un autre immeuble gouvernemental dans la ville de Ladakia. Clairement , les manifestants ne sont pas « pacifiques » et portent la marque de la violence et d'une volonté d'incendier assez généralisée. Il est difficile de comprendre pourquoi un gouvernement responsable serait prêt à accepter d'autoriser une foule financée par l'étranger à perpétrer l'incendie, le vandalisme et le but exprimé de renverser le gouvernement actuellement en place. Agir ainsi signifierait que n'importe qui, disposant d'assez d'argent étranger pourrait financer ceux-là disposés à détruire la propriété et à risquer la vie des locaux afin d'extorquer leurs exigences du gouvernement. On ne comprend pas non plus que des manifestants soient continuellement labellisés comme « pacifiques » par intermédiaires étrangers et des fauteurs de guerre tels Joe Lierberman et Nicolas Sarkosy. La violence exhibée par les manifestants est intentionnellement conçue afin de provoquer les forces de sécurité syriennes qui tentent de maintenir l'ordre. Au fur et à mesure de la réaction de ces forces, les médias associés et les marionnettes politiciennes s'évertuent à discrédité la légitimité du gouvernement syrien en citant la violence pour intervenir de plus en plus dans les affaires syriennes. Pour s'assurer que la violence et les chaos continuent, des provocateurs sont souvent utilisés pour tuer à la fois manifestants et forces de l'ordre, comme on l'a vu en Thaïlande, au Yémen et en Syrie victimes de « tireurs mystérieux » Hillary Clinton a averti la Syrie de « restreindre la violence à l'égard de son propre peuple » et renforcer ainsi le scénario libyanesque. Comme en Libye, on nous fait croire que nos directions politiques réagissent à des évènements spontanés au sol, alors, qu'en réalité, ils exécutent un agenda inscrit dans les tablettes depuis 1991. Regardons plus loin que les marionnettes politiques et le syndicat de la presse qui répète, à l'envi, ces arguments prémédités, et intéressons-nous à l'oligarchie financière qui les dictent. Nous devons les voir comme le réel problème et les remplacer par la vraie révolution.


19/09/2010

Quel moyen-âge ?

Le Moyen Age européen est généralement compris comme l’expansion, vers le nord, de la culture classique principalement par les moyens du christianisme. Dans le meilleur des cas, on le considère en tant qu’innovation énergique et ludique du classicisme, une sorte de préface à la modernité. Au pire, on peut voir la période comme une terrible régression si on la compare aux altitudes grecques et romaines, descendance pauvre et superstitieuse de ces cultures. Dans d’autres commentaires, moins amicaux, c’est le temps des schémas immobiles, une monde de natures morte, qui reste à l’égal d’un séjour plus ou moins voulu et plus ou moins long, dans une salle de bain à la façon du quatorzième siècle. En réalité, quoi qu’il en soit, il s’agit là d’une vision entachée d’erreurs profondes. Si vous demandez à quelqu’un quand commence le moyen-âge. Il y a un problème, quand ? le sac de Rome ?, à la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453? L’espace byzantin appartient-il à l’Europe ? Quand la Renaissance débute-t-elle ? Un beau jour, les gens se lèvent-ils et crient-ils tous ensemble : « le moyen-âge finit aujourd’hui ! » Quelle date ? 1400? 1350? 1200? 1100? En plus que d’être une catégorie historique un temps soi peut déjetée, ça fait partie des erreurs les plus commune sur l’époque. Si on rajoute le poncif idéologique qui affirme la « culture européenne possédait une forme d’unicité bien avant l’époque et donc durant l’époque. » fait partie des autres erreurs les moins facile à corriger. En réalité, il n’existe aucune forme d’unité entre les cultures européennes si ce n’est à la clôture du moyen-âge. Le treizième et le quatorzième sont largement caractérisés par deux tendances historiques principales : la mise en danger des populations, les migrations et le multiculturalisme. L’Europe, tout au long de son histoire est une société agressivement multiculturelle. Des gens, d’origine très différentes, avec des organisations sociales , des langues, des religions très différentes, irriguent ce flux constant tout au long de la préhistoire et de l’Europe historique. Les migrations perpétuelles changent continuellement la face de l’Europe. Jadis, ces échanges, conséquences de l’unique continuité de la culture classique, n’avaient lieu que dans la zone méditerranéenne. C’est la notion de moyen-âge, qui définit, chez nous, ces périodes de transition, tendues et dérangeantes mues par les affrontements des multiculturalismes. À la fin de la période, on peut commencer à parler de « culture européenne » sans pluriel. Au début, les populations d’Europe constituaient un puzzle de groupes ethniques, qui, à l’exception des cultures classiques, n’occupaient aucun territoire fixe et ne constituaient, en aucune manière, des nations. Leurs contacts mutuels, ceux avec la Méditerranée, la Mésopotamie et l’Asie étaient constants. Ces groupes ethniques restaient eux-mêmes plus ou moins en mouvement, déplaçant d’autres groupes d’est en ouest et vive et versa. L’histoire du début du moyen-age, en Europe exprime un large multiculturalisme conflictuel et se différencie dans l’introduction des pratiques religieuses, principalement, le christianisme. Dans ce conflit, il s’agit de savoir si l’éventualité de l’unicité est possible. La volonté d’imposer le latin en est la partie la plus connue. La période primitive qui voit autant de conflits et de migrations que les périodes classiques et préhistoriques, constitue l’expression de la volonté d’imposer des formes culturelles conventionnelles et une structure sociale conséquente parmi les différents peuples de l’Europe. La fin du moyen-âge, époque de la fin des grandes migrations et jouissant d’une paix relative, définit l’apparition d’une conscience culturelle continentale. Durant toute la période, il s’agit plus de conquête que d’exploitation, la Renaissance mat en œuvre l’exploitation des conquêtes. Quand les normands envahisse l’Angleterre en 1066, il s’agit d’un mouvement de d’exploitation et non de migration, ils veulent prendre le contrôle des populations indigènes. C’est vers cette période, que les européens, commence à prendre vaguement conscience de leur existence en opposition à d’autres peuples ou d’autres religions, comme, par exemple, l’Islam, le monde byzantin ou l’Asie. La structure sociale et les pratiques culturelles, devient, sinon parfois tout à fait identiques, du moins assez proches pour que les européens reconnaissent le fait. En conséquence, l’Europe a développé une classe éduquée munie d’un fond matériel souvent commun avec le latin comme langage d’initiation. De plus, les institutions politiques convergèrent vers une structure sensiblement partagée. De Rome en Angleterre, les formes rituelles progressaient parallèlement. (Avec naturellement de notables exceptions telles les Irlandais, les Byzantins, les Icelandais plus tard les Russes, tout ceux qui vivaient aux frontières de la culture européenne.) Cette période est aussi marquée par une réécriture de l’histoire du vieux continent. Des représentations plus tardives de la période classique, les différents personnages et autres histoires comme la période du roi Arthur et d’Attila sont tous reconstruits à l’usage des pratiques sociales et religieuses du temps. En d’autres mots, l’expérience des débuts de l’histoire européenne est remodelée pour satisfaire aux canons de l’époque. L’histoire classique, elle-même, s’est réécrite à se rendre méconnaissable. L’écriture de l’histoire du moyen-âge peut mieux se comprendre comme une vaste translation des mondes préchrétiens, grecs et romains dans les espaces des pratiques sociales, religieuses et politiques médiévales. Ce qui veut dire, naturellement, que le début de l’histoire européenne ressemble fort à l’histoire classique qui en retour fait le tissu de l’expérience des contemporains du moyen-âge tardif. Comme tout le reste, cette période imposa, cette conceptualisation de l’histoire et ses conventions à l’identité culturelle de l’Europe. Soulignons, c’est important, que les hauts moyen-âges furent des périodes, durant lesquelles, la plupart des protagonistes se définissaient eux-mêmes comme descendants sociaux et culturels du monde classique. Les christianisme intégra la disparité des différentes cultures européennes en fondant les mythes classique en une origine commune. Il est difficile de parler de re-naissance, puisqu’il s’agit en réalité de la continuation de cet héritage. Nous partageons toujours ces mythes aujourd’hui, mais la réalité médiévale était très différente. Il ne faut pas réfléchir en termes de division du temps regardant la variété des groupes nationaux, ethniques et culturels. Tout au long de l’histoire, le multiculturalisme et les migrations continuent à ponctuer l’expérience européenne avec deux modifications significatives : l’introduction de l’écriture et du christianisme qui permettent au européens de se situer dans leur propre espace élargi. Ce processus s’expriment par les tendances historiques de la structure sociale, l’autorité, l’expérience religieuse, l’organisation, l’éducation et la culture. Tous ces évènements se passent à des époques différentes pour les groupes et pour certains, les processus est antithétique à celui du reste de l’Europe. Les Byzantins, par exemple, furent les héritiers directs de la culture classique. Pour eux, le sac de Rome fut un non évènement, qui continua comme avant. La période de prise de conscience des européens se fit par rapport à Byzance, et elle, en retour, se trouva aussi très différente. Les débuts des moyen-âges sont dominés par la migration, l’agression et l’ethnicité multiculturelle. Il s’agit donc de laisser le calendrier à sa place et d’utiliser la notion de schéma historique des identités culturelles partagées.

Richard Hooker

09:59 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, europe